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 « Le temps de vivre, c'est aussi le temps d'aimer. » | Pv : Gackt Camui |

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Joyce Warren
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Joyce Warren


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MessageSujet: « Le temps de vivre, c'est aussi le temps d'aimer. » | Pv : Gackt Camui |   « Le temps de vivre, c'est aussi le temps d'aimer. » | Pv : Gackt Camui | Icon_minitimeDim 28 Mar - 13:43

« J’en ai écris, des romans. Des histoires éditant ton nom sur toutes les pages, des vies que j’aurais aimées réalisées. Toutes plus belles les unes que les autres. Des livres entiers sur des rêves qui n’étaient jamais prêt de se réveiller. Je crois avoir assez dessiné ton visage, pour pouvoir dire comment il est fait. Je sais la couleur de tes yeux, l’ampleur de tes sourires et le gout de tes lèvres… Et pourtant. Je ne saurais pas deviner ou tu es à présent, ce que tu fais. Dans quels bras tu te trouves, avec qui tu es. Les raisons pour les quelles tu serais heureux ou non… C’est vrai, je n’ai même pas eu le temps de savoir qui tu étais. Ce que je pouvais représenter pour toi, ça parait tellement loin maintenant… Mais je n’arrive toujours pas à t’oublier. C’est idiot de marquer ça sur du papier, après ses quatre années. Je sais que tu ne reviendras jamais, et pourtant je continu de penser à toi. Je dois être lamentable, mais pas totalement désespérée... »

La suite du message, chiffonné. Encore une feuille gaspillait, faite d’espoirs et de tristesses. Et un regard tendre de la part de Moka, le chiot d’une jeune femme blonde appuyait sur une table à regarder dans le vide. Dire que quelques jours plus tôt, elle était entrain de bondir de joie. Un emploie idéal, un poney et un animal de compagnie… Qu’aurait-elle pu demander de mieux ? Elle avait même une grande maison, comparable à une Villa. Elle avait réalisé son rêve, publier un livre à succès. Elle était connue pour ça, mondialement… Et alors ? Voilà ce qu’elle aurait aimé dire. Elle n’avait pas besoin de croiser des personnes dans la rue qui aurait vu son visage sur la photo de son bouquin. Elle n’avait pas besoin du succès et de l’argent, ni d’une vie qui lui rappelle à quel point elle pouvait se sentir seule et vide. La plus part des personnes auraient été satisfaites de ça, mais pas elle. Ce qu’elle voulait, n’était pas quelque chose d’accessible. Son seul désir, elle ne pouvait pas le toucher. Ni même le regarder, ou l’entendre. Rien de tout ça, et c’était certainement le plus triste dans cette histoire.

« Le monde est peuplé de milliards des personnes, et parfois, on a besoin que d’une. »

Et là en l’occurrence, c’était le cas de Joyce. Elle ressassait, cette soirée dans les toilettes d’un restaurant. Ce baiser inoubliable, le charme de cet homme qui n’était encore qu’un adolescent à cette époque tout comme elle. Comment avait-elle pu tomber si facilement amoureuse ? C’était simple, dès qu’elle l’avait vu elle avait su qu’elle ne l’oublierait jamais. Qu’elle ne saurait le sortir de sa tête. Dès que ses yeux s’étaient encrés aux siens, il y avait eu comme un courant électrique. Une décharge, tellement forte et à la fois inexplicable. Et tout ça elle y avait repensé, rien qu’en regardant la télévision. Un reportage, sur le chancelier d’Allemagne… Qui de files en aiguilles lui rappelait sa famille. Et comme elle pouvait sentir son cœur se serrait rien qu’en y pensant… Dire que pendant quelques heures, elle l’avait chassé de sa tête en se mettant à écrire des lignes et des lignes. Et qu’après ça, elle avait commencé à faire se court paragraphe sur lui. Ca prouvait juste, qu’autre penser à lui elle n’était plus bonne à rien et à chaque fois, c’était la même peine qu’elle ressentait. Si forte, si vive.

Son journal intime était rempli, un carnet simple et noir qu’elle avait lorsqu’elle avait seize ans. C’est après leur rencontre, qu’elle l’avait fait. C’était comme, gardé un bout de lui. Comme lorsqu’elle avait touché ses lèvres encore chaude et humide après qu’ils se soient embrassé, c’était pareil. Sauf qu’elle voulait laisser une empreinte d’eux. Quelque chose qui ne s’effacerait pas. Car elle ne savait pas, si aujourd’hui il pensait toujours à elle ou non. Elle pensait bien, qu’il avait fait sa vie avec quelqu’un d’autre. Après tout pourquoi pas ? C’était pour ça, qu’elle essayait de l’oublier. De tourner la page, même de l’arracher violemment pour essayer de ne plus souffrir. Mais rien à faire, il faut croire que l’homme sa vie lui avait filé entre les doigts. Et c’est en se redressant, alors que le soleil se levait tout juste pour sa première journée à Dikens qu’elle regardait le ciel. Ca faisait longtemps qu’elle ne se faisait plus d’illusion pourtant, elle ne le reverrait jamais et elle avait fini par le croire. Et c’est en laissant tomber la longue chemise qui tenait à peine sur ses épaules, qu’elle laissa son corps nu en allant contre l’armoire et en y appuyant son front.

« Je l’aime… »

Elle ouvrit fortement la porte, alors qu’elle fouillait vivement. Et cette fameuse robe dans laquelle elle rentrait toujours qui glissa entre ses doigts… Elle cru sentir quelques instants ses larmes remontaient, c’était comme un signe. Elle l’avait toujours mise au fond, sans vouloir la laisser ou la revoir non plus. Et là… Peut être après tout que c’était l’occasion de faire une sorte de deuil. Elle était prête à tout pour avoir moins mal, et elle l’attrapa alors qu’elle l’observait. Elle avait tout juste un peu grandis en faite, ce qui voulait dire qu’elle serait vraiment à mi-hauteur de ses cuisses. Mais sinon, en l’enfilant elle se rendit compte qu’elle rentrait parfaitement dedans encore. Celle-ci remontait encore un peu plus sa poitrine, là aussi elle avait prise des formes. Et elle se regardait dans le miroir, enfilant un boxer vraiment fin par-dessous alors qu’elle soupirait doucement en touchant ses deux seins. Détail désespérant, elle trouvait vraiment que de ce côté-là elle avait hérité de sa mère et ça la désolait. Réellement, c’était peu pratique mais l’avantage chez elle c’est que de ce côté-là elle était vraiment bien formé. Enfin, que de détails elle n’avait pas vraiment la tête à penser à ça. Et elle fini par enfiler une paire de botte, noire et d’un style bien associé à elle. Après ça, et avoir mis une veste en cuir elle se mit un bonnet sur la tête et attrapa les clefs de sa voiture en descendant. Et oui, la jeune femme avait peiné mais elle avait eu le permis. Ce n’était même pas le genre de caisse qui vaut des masses non, une neuve mais d’un prix plutôt modeste. Devant le miroir situé à l’entrée, elle se maquilla un peu entourant ses yeux de noir. Et vu les pupilles bleues qu’elle pouvait avoir, c’était certain qu’elle avait le genre de regard profond, et plutôt magnifique il faut dire. Enfin, elle ne prit pas un temps monstre pour le faire et une fois à l’intérieur de sa voiture, elle mit la musique alors qu’elle attrapait entre ses mains le volant. Elle regardait la route, avant de souffler profondément. Une nouvelle vie ? Après tout pourquoi pas… Elle démarra en se rendant jusqu’au lycée, la tête en l’air comme toujours alors qu’elle piquait des sucreries sur le siège accoté. Ca la réconforté un peu il faut dire, et elle en avait bien besoin.

C’est une fois garé, qu’elle attrapa un sac assez conséquent et plutôt lourd vu tout le bordel qu’il y avait dedans. Surtout pour les cours, elle n’était pas le genre de femme à se trimbaler avec une trousse de maquillage non. Elle n’était pas si superficiel, elle faisait juste pas mal attention à elle rien de plus. Elle attrapa donc ses affaires, sortant en marchant jusqu’au lycée. Décidemment, c’était la deuxième fois qu’elle venait ici mais c’était toujours aussi beau. Cet endroit avait quelque chose de magique, et ça elle en était certaine. Quelque part, ça lui mettait du baume au cœur un peu. Elle se sentait revivre faiblement, et elle alla jusqu’à la salle des professeurs en déposant enfin ses piles de papiers bien lourdes. Elle était toute fière d’avoir un casier, même si la perspective de dormir était encore alléchante. Faut dire, pour une marmotte dormir huit heures c’est bien peu. Mais elle n’allait pas se plaindre non, elle avait hâte de commencer à travailler ici. D’ailleurs, elle entendit la sonnerie quand elle eu fini de tout ranger. En faite, toute la matinée fut atrocement banale. Des élèves pas très intéressé, certains sentant déjà l’équitation ce qui la faisait un peu sourire quand même. Elle savait bien pourquoi la plus part était là, et puis ils n’étaient pas si désagréable que ça… Disons qu’elle faisait sont travail, mettant un peu du siens rien de plus. C’est à onze heures, qu’elle commençait déjà à avoir faim et à désirer une pause. Surtout, que la rentrée c’est toujours aussi barbant. Se présenter sans cesse, et puis elle avait déjà eu des élèves étonnés qu’elle soit leur professeur. Même si elle marquait une bonne autorité, la demoiselle. Une fois tout le monde assis, elle se redressa du bureau ou elle était assise alors qu’elle se mettait vers le tableau. Qu’est-ce qu’elle détestait faire ça, elle parla, d’une voix un peu blasée. D’ailleurs, elle fit comprendre qu’elle n’allait pas faire un spitch.

« Eh bien, déjà Bonjour à tous. Nous n’allons pas nous éterniser longtemps sur des formalités. Et… »

Elle entendit toquer à la porte, pas vraiment fortement. C’est vrai, elle n’avait pas faite l’appelle. Elle le faisait à chaque fois après, histoire de terminer vite cette phrase ennuyeuse et de passer autre chose. Elle tourna donc son visage vers celle-ci un peu blasée. Comme si ce n’était pas assez pénible de faire ça, elle aurait bien aimé au moins que le premier jour tout le monde soit présent sans retard. Elle était un peu exaspérée sur ce coup là. Et une seconde à peine après, la porte s’ouvrit. Joyce, découvrant le visage d’un homme… Seulement, pas n’importe lequel. Si elle avait pu prévoir ça… Elle ne l’aurait jamais cru. D’ailleurs, allait-elle le croire.

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Gackt Camui
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Gackt Camui


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MessageSujet: Re: « Le temps de vivre, c'est aussi le temps d'aimer. » | Pv : Gackt Camui |   « Le temps de vivre, c'est aussi le temps d'aimer. » | Pv : Gackt Camui | Icon_minitimeVen 2 Avr - 1:38

« J’ai rêvé de toi cette nuit… Non, cela n’avait rien de pervers, cela n’avait rien d’immoral. J’ai juste fait le rêve d’une vie qui aurait du être et qui s’était arrêtée au moment où tu franchis le pas de cette porte. Je revois des pans de ta robe immaculée, virevoltant dans un dernier tournant, t’éloignant à jamais de moi. Je regrette sincèrement de n’avoir pu me noyer dans les courbes de mon rêve, de n’avoir su te retenir au moment où il le fallait. Je te revois encore, dans cette vision irréelle. Tu étais toujours aussi belle, ta peau me paraissait toujours aussi douce et chaude. En fait, tout était exactement comme cela s’était passé. Une rencontre, un bonheur, un doute, une inquiétude, une envie, un baiser… et finalement, une tristesse avec un goût amer. Sauf que cette fois-ci, dans ce rêve que j’avais pris pour la réalité, je te retenais. Marchant à grands pas, j’attrapais ta main fine dans la mienne et te tirait contre mon torse de jeune adolescent pour te voler un baiser de cinéma, un de ceux dont la salle lâche un « aaaah… » appréciateur, montrant qu’encore une fois, le film se finit bien. Je n’ose même pas me rappeler la suite, la par contre, ce serait classé pour les moins de dix-huit ans mais tu me connais, je ne fais jamais les choses sans tact et douceur. C’était beau, c’était chaud, c’était nous… en pleine force de l’âge. Mais mon rêve s’est achevé là, laissant place à une réalité bien trop marquée par ton absence dans mes bras, par l’absence de tes lèvres sur les miennes. J’ai failli à ma tâche d’homme, à ma tâche en tant que jeune homme fou amoureux… Comment ais-je pu te laisser partir ? Sûrement parce que l’un et l’autre, on pensait réellement que c’était fini. C’est vrai après tout, ce n’était pas tout les jours qu’on rencontre la personne faite pour nous, celle qu’on sait qui va nous rendre heureuse et que finalement, on se rend bien compte que c’est impossible et tout ça à cause d’une simple question de… géographie.

Moi qui avais toujours adoré le Japon, mon pays natal, je n’aurais jamais pensé y songer avec une certaine amertume car Asie et Europe… il était clair que ce n’était pas du tout la même chose. Mais pourtant, ça n’empêchait pas mes pensées de divaguer, encore et toujours vers toi. Et je crois… non, je suis sûr que jamais tu ne seras au courant de tout ça. Tu sais que, je vais partir ? Oui, moi, je pars du Japon et ce pour plusieurs raisons. Qui sait, si j’atteins mon but, peut-être t’expliquerais-je tout ça ? J’en doute mais comme on dit, tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. J’écris ces derniers mots en pensant comme lors des centaines d’autre lettre que j’ai pu écrire pour ne jamais t’envoyer. Je pense que je t’aime. Je sais que je t’aime. Je t’aime, Joyce. »

Alors qu’il reposait son stylo, le jeune Gackt Camui se fit appeler par le chauffeur du taxi qu’il avait demandé pour aller jusque l’aéroport. Et c’est ainsi que plusieurs heures plus tard, la tête – et cette fois au sens propre –dans les nuages, le jeune homme avait posé le pied sur le sol des Etats-Unis d’Amérique. Un pays qu’il avait toujours trouvé fascinant mais jamais il n’aurait pensé s’y installer un jour. La main en visière, un sac dans une main, il inspectait l’endroit qu’il n’avait même pas pris la peine de visiter, sa maison maintenant car il entrait dans l’internat du domaine. Un petit soupire passa la barrière de ses lèvres et il se mit en marche vers ces bâtiments restaurés, et peut-être à l’occasion s’arrêterait-il pour demander la clef de sa chambre. Car ce n’était pas pour dire mais arriver un premier jour de cours avec des cernes profondément gravées sous les yeux, ce n’était pas du meilleur effet. Surtout que ce beau brun risquait d’avoir besoin d’énergie très prochainement… Il franchissait le seuil, cet endroit était vraiment comme on le lui avait décrit : magique. Il se sentait bien même si il était le petit nouveau en quelques sortes et il sentit au fond de lui, que quelque chose n’allait pas être normal. Il ne savait pas quoi, ce n’était pas négatif mais il avait cette impression et c’était comme un don chez lui, il savait à peu près tout ressentir avant que cela ne se produise.

Marchant encore un peu dans ce gigantesque hall d’entrée, il se rendit compte grâce à la pendule accrochée face à lui qu’il était déjà vingt-trois heures quarante huit. Il ne devait certainement n’y avoir plus personne. Pensée confirmée lorsqu’il tomba sur une affiche, comme une lettre d’instruction disant que les nouveaux venus pouvaient regarder dans le premier tiroir du bureau. Alors qu’il ouvrait ce fameux tiroir, il se dit qu’il fallait avoir une sacrée confiance pour laisser les portes ouvertes à cette heure… Et bizarrement, au lieu de lui faire peur – même s’il fallait dire qu’il n’avait pas peur de grand-chose -, cette pensée le rassura et il se sentit en sécurité dans ce domaine. Alors comme ça, cet homme mystérieux, se disant le directeur, qu’il avait eu au téléphone n’avait pas mentit ? C’était bien la première fois qu’un homme de cette importance disait la vérité. C’est tout à ses réflexions qu’il trouva une lettre à son nom. D’abord surpris, il se rappela qu’on devrait très certainement attendre sa venue. Il attrapa l’enveloppe qui finalement, ne contenait qu’une clé. Sans faire de détail, Gackt monta avec les dernières forces qui lui restaient, il était épuisé physiquement mais encore plus moralement… Il avait beau faire tout ce qu’il voulait, Joyce… cette fille tellement merveilleuse ne lui sortait jamais de la tête. Il finit alors par rentrer dans cette chambre qui était désormais la sienne et sans aucune délicatesse, s’effondra sur le lit plutôt moelleux qu’elle contenait avant de plonger immédiatement dans un sommeil des plus profonds et, seulement en partie, réparateur.

Ce n’est qu’au petit matin qu’il ouvrit les yeux. Regardant la montre accrochée à son poignet, il apprit qu’il était à peine cinq heures trente du matin – heureusement qu’il se réveillait toujours tôt lorsqu’il avait court sinon il aurait raté sa première journée de cours – mais finalement, il n’avait pas fermé l’œil très longtemps, pourtant ça lui avait suffit pour une fois. Se décidant à se lever, il était passé sous une douche bien chaude, détendant ses muscles alors que l’eau qui coulait dans ses cheveux lui remettait de nouveau ses souvenirs en tête. Il ouvrit les yeux et posa son front contre le carrelage tandis qu’il ressentait une étrange sensation. Ca venait… du fond de son ventre, ça remontait dans ses muscles et coulait en doux remous dans ses veines… un bien être étrange, qu’il n’avait plus connu depuis au moins quatre bonnes années… Si on l’avait observé à ce moment là, on aurait pu voir sa main se crisper contre le dallage froid et des gouttes d’eau salées tomber dans la douche, en plus de l’eau de celle-ci. Temps de choses avaient changées mais en même temps, tout était resté exactement pareil.

Sortant de sous l’eau bienfaitrice, il s’avançait vers ses valises qui étaient déjà là lorsqu’il était arrivé, ayant été envoyé en express par le train. En ouvrant deux ou trois, il fouilla quelques instants avant de choisir des choses simples mais qui ne manquait pas de le mettre en valeur. Et bizarrement, aujourd’hui, il avait envie de faire un peu plus d’efforts encore, même si il aimait déjà énormément prendre soin de lui en temps normal. Il enfila alors ce slim noir, mettant en valeur ses jambes musclées et sur son torse, il déposa une chemise toute aussi noire que son bas. C’était simple, certes, mais qu’est-ce qu’il pouvait avoir du charme, les deux premiers boutons de son haut défait. En plus, le noir le mettait particulièrement en valeur. Il fouilla encore un peu dans son sac et trouva ses paires de chaussures, choisissant les converses noires qu’il aimait mettre par confort et style. Pour agrément le tout, il passa une cravate argentée autour de son col, lâchement nouée alors qu’il ébouriffait ses cheveux et passait un tout fin trait de crayon noir sous ses yeux, les soulignant juste d’un peu plus de profondeur encore. Ebouriffant ses cheveux, il se rendit compte que le temps avait vraiment filé, il était déjà l’heure pour lui de partir pour ses cours. Seulement, il allait devoir rater la matinée, devant se rendre dans le secrétariat pour s’informer, on lui avait dit qu’il serait excusé.
C’est comme ça qu’après une matinée plutôt bien chargée, il put enfin se rendre vers le premier cours de son année scolaire au centre équestre Dikens. Le français. Une matière qu’il adorait en fait, ça le passionnait même s’il avait beaucoup de ressentiments pour la grammaire. Enfin bref. Il était plutôt content de son horaire et c’était tout épanoui et inconscient de ce qui l’attendait qu’il se dirigeait vers sa salle de classe, bien conscient que le cours devait déjà avoir commencé. Une fois devant la porte, il frappa quelques coups bien que pas trop fort, après tout il ne savait pas grand-chose des coutumes différentes entre les Etats-Unis et le Japon, il avait quand même dû se renseigner pas mal pour ne pas faire de bourde dès sa première semaine. Il entendait alors ses coups portés à la porte, résonner dans le couloir alors qu’ils se suivirent d’un silence.

Il n’attendit alors pas la réponse, baissa la poignée de la porte et la poussa pour rentrer et ainsi prendre part à l’activité de l’année scolaire. Au début, il n’avait pas fait attention à la femme qui se tenait à côté du tableau noir, il avait baissé la tête le temps d’être dans la pièce. Et puis, il releva la tête et ses yeux durent s’y prendre à deux fois avant de se rendre compte de qui, se tenait debout face à lui. Elle aussi l’avait reconnu, ça se voyait à son regard et de plus, on ne pouvait pas vraiment dire qu’ils avaient changés malgré les années. Et la bouche ouverte, le jeune homme ne parvenait plus à bouger, à dire un mot… Aucune pensée cohérente n’arrivait à se placer correctement et il même le fait qu’il se retrouve idiot devant les autres élèves, il s’en fichait totalement. De nouveau, il n’y avait que lui et une certaine belle blonde qui comptait, deux regards, deux cœurs, deux sentiments ravivés à la vitesse de l’éclair. Justement… cet organe si longtemps inanimé dans sa poitrine se réveilla, d’une manière peu douce car il battit de suite d’une façon brute, lui montrant qu’en effet, rien n’avait changé. La main toujours sur la poignée de la porte, il ne remarqua même pas que les jointures de ses doigts étaient devenus complètement blancs, sûrement que le sang présent dans ceux-ci les avait quitté pour monter jusque dans ses joues, montrant la réaction directe de son corps face à celui de la femme dont il était tombé amoureux, de la femme qui avait réussi en deux secondes à le rendre fou, d’amour, de désir, de rêves… D’une voix murmurée mais audible à la belle blonde, malgré une lèvre inférieure un peu tremblante, il lâcha le premier mot qui avait réussi à se différencier dans son esprit.
« …Joyce… »
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Joyce Warren
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MessageSujet: Re: « Le temps de vivre, c'est aussi le temps d'aimer. » | Pv : Gackt Camui |   « Le temps de vivre, c'est aussi le temps d'aimer. » | Pv : Gackt Camui | Icon_minitimeSam 3 Avr - 0:44

« Je veux que tu me donnes, ce dont j’ai toujours rêvé.
Que tu parcours mon corps, comme je l’ai ardemment souhaité.
Un seul regard, et j’étais comme fasciné.
Tes yeux m’on comblé, ton regard m’a faite chavirée.
Ta façon avisé, de me coller entre toi et le mur m’a fait vibré.
Si tu savais, comme ton odeur a pu m’enivrer. »

Page trente-six, deuxième journal intime sur quatre autres à présent. Sorti fraichement de son sac, la couverture était un peu abimée par le temps. A l’intérieur, de belles pages dorées étaient reliées fièrement avec plusieurs motifs japonais, en encre fin et noir. Ils lui rappelaient lui, ses origines. Son sourire, les couleurs représentaient la vie qui pouvait émaner de Gackt. C’était de belles phrases parmi tant d’autre, un des poèmes fait à la plume, alors que la trace d’une larme s’était déposé sur le papier. Elle avait séchée oui, mais le temps y avait laissée une marque indélébile…. Et c’est assise sur la chaise de son bureau, à la pause de dix heures qu’elle avait regardé ça. Cet air distrait qui marquait son visage, quand quelque chose la prenait à cœur et ses mots qui remontaient dans sa tête comme des souvenirs mélancoliques. C’est en feuilletant les pages, comme ont fait défiler sa vie qu’elle se rendait compte qu’il était là. Pas physiquement, mais dans son esprit et dans son parcours. C’est en écrivant tout ça, qu’elle avait avancé. Qu’elle s’était peut-être faite des idées mais qui lui avait fait du bien. Elle avait désirée être naïve pour moins souffrir. Après tout, elle avait dix-sept ans encore lorsqu’elle avait notée ça. Son imagination en avait fait du chemin, tout ce qu’elle avait pu se dire pour se rassurer. Pour se convaincre intérieurement que tout irait bien, que le temps finirait par le ramener à elle.

C’est ainsi qu’elle se rendait compte, des rêves d’adolescents qu’on peut avoir. Ces espoirs, fondés sur une seule personne. Un visage, un corps. Et des mots qu’on aimerait bien entendre pour se sentir soulagé. Mais ce n’était pas une histoire enfantine, ou les sentiments s’envolent au moindre coup de vent. C’était plus que ça, plus qu’un chapitre mal clôturé. Ce passage de sa vie, avait été tellement beau qu’elle n’aurait su dire qu’il avait fini mal. C’était une belle fin qu’elle avait eu, pensait-elle. Une triste, comme on n’en voit que dans les cinémas. Sauf que là, c’était la vraie vie… D’habitude il y a une suite dans les belles histoires, et elle aurait aimé cette fois-ci. Car dans un film, le deuxième ternira toujours le premier. Mais dans la réalité, les retrouvailles entre deux amants perdus qui étaient fait l’un pour l’autre… Ca, c’était les plus beaux romans qu’on puisse écrire. Ceux, ou les relations sont si forte qu’on sent son cœur explosait sous tant de bonheur. L’homme le plus inaccessible de cette bonne vieille planète… Dire qu’elle avait tant, voulu se retrouver une fois de plus dans ses bras. D’un geste de main, elle referma le cahier le laissant glisser dans son sac. La vie, à un drôle de sens de l’humour parfois… Et si elle savait.

Car à 12 : 07 précisément, un jeune homme à l’allure élancé et au regard charmeur marchait le long du couloir qui menait à sa classe. Ca aurait pu être n’importe qui, un élève comme un autre qui n’aurait pas eu plus d’attention qu’il n’en faut. Il aurait pu être comparé à un surveillant, sous le peu de jeunesse qui émanait de lui à présent. Il était devenu un homme, et n’était plus le jeune adolescent qu’elle avait pu embrasser dans les toilettes du restaurant. Et elle, eh bien… Elle était devenu une femme, comme ont n’en voit rarement. A seize ans, elle avait une beauté assez irrésistible c’est vrai. Mais il était faux, de dire qu’elle n’avait pas du tout changée. Son visage était reste peut-être le même, mais la sensualité de la jeune professeure n’avait faite qu’augmenter avec le temps. Ses courbes toujours plus saillantes, son sourire toujours aussi ravageur. Ses hanches qui avaient pris de la fermeté encore, et des formes délicieuses. Tandis que ses seins avaient mûris il est vrai, et que toutes ses formes s’étaient accentuées et pas en mal. Elle avait tout pour elle, il est vrai. Mais pas tout ce qu’elle désirait, il manquait une chose qui froissait son tableau. Une seule, et elle toqua à la porte un beau début d’après midi. Et dire, qu’elle avait lancé un regard soupirant à cette porte… Jusqu’à qu’elle ne s’ouvre, laissant découvrir un étudiant brun un peu trop réel à son gout…

Son regard qui s’était perdu sur le parquet, lui laissant le bénéfice du doute jusqu’à qu’il relève son visage vers elle. Ses yeux bleues, d’une teinte encore plus glacial que les siens lorsqu’on ne les connaissait pas. Ses lèvres fines, tout juste pulpeuses et rosées qu’elle avait touchées… Sa peau légèrement halée, et ses cheveux aux couleurs cuivrés. Ou encore, son nez tellement fin et les traits de sa mâchoire légèrement carrés… C’est là qu’elle se rendit compte, qu’elle le voyait. Un rêve ? Une hallucination ? Elle n’aurait su le dire mais il la regardait. Pour la première fois depuis quatre ans, elle eu la sensation de vivre dans les yeux de quelqu’un. De celui qu’elle aimait, et qu’elle aime encore. Pourtant, il ne bougeait pas. C’était comme si le monde s’était immobilisé autour d’eux car elle non plus était incapable de faire un seule geste. D’avoir une seule pensée cohérente. Tout lui semblait devenir confus, tellement vague… Comme si d’un seule coup, elle sentait sa tête tournait sous le poids de l’émotion. C’était impossible, voilà ce qu’elle s’évertuait à ce dire. Pendant une année elle s’était dit, qu’il fallait y croire. Et là, elle se forçait à rester les pieds sur terre… Si elle savait, qu’elle les avait à même le sol.

Les seules réactions de son corps plus ou moins naturels étaient simple : Petit à petit, ses jambes flanchées. Sa mâchoire tremblait, et ses yeux s’embuaient jusqu’à qu’il brille comme deux diamants. Son souffle se faisait rauque, fort. Et son cœur battait à tout rompre, comme s’il allait sortir de sa poitrine. Mais si c’était tout, elle avait l’impression d’être écrasé sous les sentiments, tellement qu’elle semblait suffoquée peu à peu. Une tonne de flashs, remontaient à son esprit. Le diner, encore ce diner. Les toilettes, le moment ou elle était sorti alors que son père l’avait forcé à aller dans la voiture jusqu’à leur hôtel particulier. Non, ça n’aurait pas du se passer comme ça. Et là, tout semblait tourner à l’intérieur de son crâne. D’énorme rond, qui lui faisait perdre la tête. Et il était là, alors qu’elle croyait que c’était seulement son imagination. Vu le nombre de fois, ou elle s’était dit que ce moment arriverait. Elle remonta doucement ses doigts sur son front, jusqu’à que sa voix chaude devenu tremblante arrive à ses oreilles. Son prénom… Qui murmurait par lui, lui donnait tant de sensations. Ses yeux s’écarquillèrent un peu plus, non elle n’arrivait pas à le croire…

« C’est… C’est impossible... »

Elle relevait son regard sur lui, non elle ne pouvait pas. Elle n’y arrivait pas, elle ne voulait pas retomber de haut. Car là, la chute lui donnerait la sensation de tomber du quatrième étage. Et ça fait bien trop mal, elle ne le savait que trop. Car du troisième, elle avait déjà eu l’impression de mourir. D’un geste précipité, elle passa accoter de lui en oubliant tout le reste de la classe. Au lieu de le serrer, elle s’enfuyait comme si elle avait vu l’apparition d’un fantôme. Pourtant, l’amour se lisait en elle. Il aurait fallut être aveugle pour ne pas le remarquer, Gackt avait pu le voir ce qui devait être d’autant plus incompréhensible pour lui. Elle s’éloignait dans le couloir, au point de courir un peu comme pour échapper à ses démons. En l’occurrence, pour une fois c’était un ange qui était arrivé jusqu’à elle… Et elle toussait un peu, comme si l’air lui manquait cruellement. Ses jambes semblaient ne plus vouloir la porter, et c’est un à un tournant qu’elle s’appuya à la balustrade de l’escalier alors qu’elle secouait la tête.

« Pourquoi… Pourquoi maintenant que j’ai voulu l’oublier il me hante ? Pourquoi je dois toujours autant me faire souffrir… »

Si elle savait, que c’était le plus beau jour de sa vie. Si son cerveau, avait pu percuter directement qu’elle était vraiment en face de l’homme de sa vie. Mais non, et ses paroles clarifiaient clairement la situation. Elle le voyait comme un mirage, alors qu’elle aurait pu le toucher. Qu’il était accessible pour une fois, et elle s’était défilée. Mais pas en laissant l’impression de quelqu’un qui veut échapper au vrai Gackt, mais à ses hallucinations. La vie est tellement compliquée… Et les sentiments encore plus. Elle tourna les yeux vers le couloir, un air perdue. Pendant à peine deux secondes, elle ne le vit plus. Comme si tout cela avait bien été un rêve… Jusqu’à qu’elle voit l’ombre contre le mur, et qu’elle recule d’un pas. Elle semblait réaliser, peu à peu… Que les hallucinations ne durent jamais ci longtemps d’habitudes… Mais elle essayait d’abriter son cœur… D’une barrière bien trop fine, pour vraiment la faire reculer un peu plus. Au fond, elle n’avait jamais cessé d’y croire.
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MessageSujet: Re: « Le temps de vivre, c'est aussi le temps d'aimer. » | Pv : Gackt Camui |   « Le temps de vivre, c'est aussi le temps d'aimer. » | Pv : Gackt Camui | Icon_minitimeDim 11 Avr - 18:56

« Je ne pourrais pas te dire pourquoi je ne suis pas capable de t'oublier. Je ne pourrais vraiment pas. Tu as simplement ce petit quelque chose qui fait je suis incapable de te sortir de mes pensés et qui m'a fais tomber amoureux de toi, et maintenant je ne peux pas t'oublier. C'est probablement ton sourire ou ta façon si spéciale de me regarder. Je pourrais le répéter des milliers de fois; je n'ai jamais aimé quelqu'un avant et c’était pour te conserver mon amour entier, intacte, pour te l’offrir à toi et seulement toi et savoir que tu étais la seule à faire battre mon cœur de cette façon, que tu es la première et surtout la dernière, si seulement tu pouvais comprendre. Ca me fait tellement mal de savoir qu'on ne sera jamais ensemble. Je ne peux pas croire que c'est ça qui devait arriver. C’est sûrement d’ailleurs pour ça, que l’espoir n’a jamais quitté mes rêves… Je voudrais revenir en arrière et effacer certaines pages, beaucoup trop de pages j’imagine… Toutes celles où j’ai manqué de courage pour te retenir, toutes celles qui ont fait que nous ne sommes pas dans les bras l’un de l’autres à cet instant… Mais j’ai tellement besoin de toi, j’ai besoin de nous… »

Il y en avait de nombreuses des lettres comme celles-ci et comme s’ils avaient été reliés l’un à l’autre, Joyce et Gackt avaient eu les mêmes idées à peu près. Pendant qu’elle relisait son journal, lui relisait sa lettre, une de celles qu’il avait écrite mais jamais envoyées. Ca avait été un grand besoin pour lui, une façon de se vider la tête alors qu’il pensait sincèrement reprendre contact avec elle, ne serait-ce que de cette manière là mais jamais il n’avait pu trouver l’adresse… Un coup du destin vraiment dégoûtant mais il avait pourtant continué à écrire, encore et encore. Et bien souvent, ses mots sortaient sans que cela n’aies vraiment de sens, à part pour lui et il aurait espérer, que ça aurait pu en avoir pour Joyce aussi… Mais tout comme elle, il n’avait pas voulu arrêter d’y croire. Bien sûr qu’avec le temps, le doute persiste dans notre esprit mais non, pas Gackt. Il ne pouvait pas croire que c’était définitivement fini, il gardait cet espoir fou de la retrouver. Pour un jeune homme d’à peine quatorze ans, c’était une réalité qu’il ne pouvait décidément pas accepter. Mais s’ils avaient su…
Mais ce n’est pas parce que l’on est un adolescent qu’on ne peut pas tomber amoureux, sincèrement amoureux. Il n’avait alors jamais compris cette obstination des adultes à prendre à la légère les sentiments des plus jeunes, sous prétexte qu’ils ne connaissent rien de la vie. C’était totalement faux. Ils s’y connaissaient des fois bien mieux que leurs parents et étaient toujours bien plus sincères dans ce qu’ils ressentaient que ces adultes sois disant matures. Lui il savait, il savait pertinemment qu’il avait rencontré lors de ce dîner, la fille qui allait hanter ses rêves et sa vie jusqu’à la fin de celle-ci. Exagéré ? Ca aurait pu mais pas quand un jeune homme tel que lui ressentait ce genre de choses, des sentiments bien plus que forts, c’était comme s’ils les reliaient directement à cette jeune fille à qui il avait donné son cœur, histoire peut-être qu’elle ne l’oublie pas de là où elle était… Il ne lui suffisait plus de rêver pour être avec elle, il voulait vraiment la sentir, retrouver ce parfum qui l’avait tant enivré dans ces toilettes de restaurant. La texture si douce de ses lèvres et la chaleur de son corps qui avait tellement fait battre son cœur qui désormais n’arrivait plus à se mettre en marche correctement, recherchant le visage de la personne qui arrivait à lui donner vie.

Et tout ça, c’était ce à quoi il pensait en marchant dans ce couloir. Il était vrai qu’il avait bien grandis le jeune homme, tout en positif de plus. Il avait considérablement bien grandis, s’était musclé comme il le fallait. Son visage avait perdu ses dernières rondeurs d’enfants alors qu’il s’était justement affiné en laissant plus la place à ces yeux bridés d’un marron exquis et à ses lèvres un peu vermeille sur sa peau laiteuse et sans aucunes imperfections. On pouvait dire que prendre de l’âge lui avait considérablement bien réussit mais jamais il n’avait joué de son charme envers qui que ce soit, il voulait juste se garder entièrement pour la belle allemande qu’il comptait bien retrouver, par tout les moyens s’il le fallait, sans savoir ce que l’avenir – qui avait été plutôt amer pour eux jusqu’à aujourd’hui – allait lui réserver. Mais il était vrai que c’était quelque chose qu’il s’était souvent demandé. Comment était-elle désormais ? Il savait au fond de lui qu’elle devait être encore plus belle qu’il y a quatre années d’ici, encore plus hypnotisante qu’avant. Frappant à cette salle de classe, il ne pouvait encore une fois pas s’empêcher de penser à elle, il se souvenait bien que le français était ce qu’elle aimait le plus, il en avait longuement parlé pendant ces deux heures au restaurant. Un petit sourire nostalgique sur les lèvres, il avait poussé cette porte, comme si elle avait été l’ouverture sur un avenir meilleur, qu’il ne soupçonnait même pas.

Et alors qu’il relevait la tête face à celle qui devait être son professeur, il crut qu’il allait tomber sous le choc de l’émotion qui serpentait maintenant dans son corps. Comment cela pouvait-il être possible ? Et en même temps, il ne pouvait pas se tromper, c’était elle et il l’avait ressentit jusqu’à la pointe de ses cheveux. Qu’est-ce qu’elle était belle… Ses traits avaient gagnés en maturité alors que tout ce qu’il pouvait se dire, c’était que la remise en marche d’un cœur pouvait faire un peu mal, comme le sien mais c’était un mal qui faisait tellement de bien en même temps… Il avait le souffle coupé alors que ses yeux se mettaient à briller intensément, sans se décrocher d’elle une seule seconde, il en oubliait même de cligner des paupières tellement la surpris était grande. Mais lui non, il ne se disait pas que c’était impossible. Pour lui, s’était seulement la preuve qu’elle et lui était fait pour s’aimer, fait pour être ensemble… Que toutes ces années n’avaient été qu’une épreuve et qu’ils l’avaient passé. Enfin, ça, il ne le savait pas vraiment car il était vrai que ce n’était pas parce que lui n’avait jamais cessé de l’aimer que c’était pareil pour elle. Un doute lui étreignit le cœur, à lui en faire un mal de chien mais là tout de suite, c’était quand même l’émotion et le bonheur intense qu’il ressentait, rien d’autre ne comptait que cette magnifique blonde qui avait l’air tout aussi surprise que lui. Surprise était un euphémisme d’ailleurs.

Il voyait que la jeune fil… femme, car maintenant oui elle en était une, était toute aussi perdue que lui, peut-être même plus encore. Il s’était tellement renfermé dans une bulle avec elle dès qu’il l’avait vue qu’il ne pouvait rater aucun détail. Un moment, il crut entendre les battements de cœur de Joyce, complètement assourdissants sous ses temps mais non, c’était son propre organe qui battait à une telle allure, jusqu’à lui faire croire qu’il allait sortir de sa poitrine. Il était tellement… il n’y avait pas de mot en fait, c’était trop indescriptible alors que son souffle avait bien prit une allure rapide comme celle de la jeune femme face à lui. Une jeune femme, qu’il voyait encore comme une adolescente de dix-sept ans, comme lorsqu’elle était partie si vite sans même avoir eu le temps de lui dire ces deux petits mots qui comptait tellement pour lui, qui était arrivé vite mais qui avait eu tellement le temps de mûrir et de faire mal pendant ces quatre années… Que ressentait-elle à cet instant ? Oui, il aurait pu deviner une partie mais il voulait savoir, c’était un si grand besoin qui venait en lui qu’il croyait qu’il allait suffoquer. Ne pas savoir si au fil des années, il avait perdu l’amour de sa vie, même s’il venait de la retrouver. Une atroce souffrance qui, mêlé au bonheur pur qu’il ressentait donnait un vertige de sensations à ce jeune homme aux cheveux cuivrés.
Il n’avait même pas eu le temps d’ouvrir la bouche pour lui répondre que si, c’était bien réel, qu’il la sentait passé en courant à côté de lui, comme une brise de vent qui veut s’échapper d’une pièce de la maison. Il ne savait pas ce qu’elle pensait mais cet acte lui fit penser que peut-être, elle ne voulait plus de lui dans sa vie. Mais pourtant, il était bien trop obstiné et gardait bien trop l’espoir que pour y croire vraiment. Car oui, il avait bien vu cette fois dans ses yeux brillant tels des diamants qu’elle l’aimait, d’un amour aussi beau que lui. Mais c’était certain qu’il ne comprenait plus rien à rien. Déboussolé et sans même prendre le temps de réfléchir, il s’élança à sa poursuite, la perdant de vue pendant quelques secondes. Alors qu’il calmait sa course, il finit par entendre une voix, faible et triste qu’il reconnu aussitôt et qu’il approcha lentement, comme pour ne pas l’effrayer. L’inquiétude se lisait sur le visage de ce jeune homme oui, mais aussi un amour tellement profond… Il finit par arriver face à elle et c’est la bouche légèrement ouverte, une main sur le cœur, qu’il tentait désespérément à son tour de reprendre son souffle, sans même la quitter des yeux.

Il ne comprenait pas non, il n'arrivait pas à savoir pourquoi une telle course dans les couloirs. Il avait d'ailleurs penché le visage, la bouche ouverte qui aspirait toujours de l'air pour que sa respiration se calme et ses yeux se plissèrent légèrement. Elle avait déjà pu le voir cet air, c'était celui qu'il prenait quand il ne comprenait pas quelque chose, un air interrogatif qui lui faisait de fines rides au dessus des yeux.
« Mais qu'est-ce que... tu... Joyce mais enfin, pourquoi t'es... partie comme ça ? »

Il essayait de comprendre oui, il aurait presque cru qu'elle avait vu un fantôme. Ce qui n'était en fait pas si faux que ça... Ensuite, tout se passa extrêmement vite, il s’était retrouvé à côté d’elle en deux pas de ses longues jambes musclées et il l’avait tiré contre lui avant de refermer ses bras chauds et musclés mais pourtant fins autour d’elle. Un cocon de paix, d’amour alors que sa tête, dépassant désormais de beaucoup la sienne, avait pris place dans ses cheveux, respirant son odeur.
« J’ai cru que je t’avais perdue pour toujours… »

Ce n’était pas une illusion, pas une image née de l’esprit d’une jeune femme qui pourtant n’avait pas perdu espoir. Il était là, et tenait dans ses bras son âme sœur.
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MessageSujet: Re: « Le temps de vivre, c'est aussi le temps d'aimer. » | Pv : Gackt Camui |   « Le temps de vivre, c'est aussi le temps d'aimer. » | Pv : Gackt Camui | Icon_minitimeMer 14 Avr - 14:06

Des centaines de fois, Joyce avait feuilleté ses journaux dans l’espoir qu’un miracle se produise. Elle avait tourné les pages, comme ont peut faire défiler sa vie. Se revoyant dans sa tête, se visage tellement fin et bien tracé, légèrement enfantin. Ses beaux yeux noisette… Ou encore ses sourires qui auraient pu redonner le bonheur à toute la terre selon elle. Et plusieurs pages ne décrivaient que son physique de façon éphémère. Elle s’imaginait de quelle façon il avait pu grandir. Ce qu’il était devenu. Elle se disait que sûrement, il avait du se muscler. Il avait déjà une jolie allure à ses quatorze ans, alors à dix-huit… Elle s’était surprise à tracer ses traits instinctivement, comme pour se le remémorer un peu mieux. Il n’était sorti du bout de son crayon que des formes imprécises, des gestes vagues alors qu’on sentait les tremblements de la main de la jeune fille sur le bout de papier. Et elle se rendait compte dans ces moments là, comme la vie avait pu être injuste. Elle se disait aussi dans ces instants, que peut-être avait-il eu raison de ne pas la retenir. Elle se trouvait tellement lamentable, à essayer d’oublier deux heures de sa vie. Car elle savait au fond de son cœur, qu’il lui serait impossible de l’effacer. Et l’idée de finir vieille fille, lui passa par l’esprit alors qu’elle avait un peu plus baissé la tête. Si ça devait finir ainsi… Tant pis pour elle, après tout.

Elle n’avait certainement pas mérité d’accéder au bonheur, c’est peut-être tout ce qu’il y avait à retenir se disait-elle. Elle n’aurait vraiment pas su être objective, même cette joie qu’elle avait d’être à Dikens redevenait à temps partielle. Elle avait l’impression, de mettre un voile sur elle qui cachait toutes ces peines, c’était certainement fou à quel point. Et c’est lorsque le premier élève passa la porte, qu’elle dut se ressaisir en cachant rapidement le journal coloré, dans son sac. Et avec le peu de courage qu’il pouvait bien lui rester, alors qu’elle regardait les courbes de sa robe… Elle se dit qu’il fallait qu’elle prenne sur elle, qu’elle devienne forte. Et puis, s’il la revoyait… Que pourrait-il penser d’une jeune femme qui se laisse autant aller ? Voilà comment elle s’était redressé, affichant la même mine que les heures précédentes alors qu’elle noté son nom de famille au tableau… Quand un coup, qui aurait du être banal retenti sur le bois de la porte. Celui qui allait enfin changer sa vie, lui refaire voir que son cœur pouvait battre au moins autant qu’en cette fameuse soirée ou ses lèvres s’étaient pausées sur celles de Gackt.

Et son regard se planta dans celui du jeune homme, ses mains tremblèrent et la craie tomba. Un silence pesant régna dans la classe, presque angoissant. Mais ça, elle ne le remarquait plus. Son regard c’était fixé sur cet étudiant, qui n’aurait du être qu’un simple élève. Mais non, il était bien plus que ça. Il était celui qui refaisait vivre ce petit organe dans sa poitrine. Le grand garçon maintenant, qui n’était jamais sorti de sa tête une seconde. Un coup du destin ? Elle n’arrivait pas à le croire, non c’était improbable pour cette belle blonde. Pourquoi maintenant, ses vœux auraient portés leurs fruits ? Il vivait au Japon, pourquoi serait-il venu jusqu’à Los Angeles ? Elle n’arrivait pas à comprendre. Et sous une telle incompréhension, elle se disait qu’elle devenait folle. Qu’elle perdait la tête à force de ne penser qu’à lui. Elle n’eut même pas le temps de ressentir la joie, seulement la surprise et par la suite cet air perdu qui orné son visage.

Bien sûre qu’elle l’aimait, de tout son être même. Elle était toujours autant amoureuse de lui, et les années n’y avaient rien changé. Et sans qu’elle ne sache elle-même pourquoi, avec le temps son cœur n’avait fait que se regorger de plus en plus de se sentiment… Mais elle se demandait inversement « Et s’il m’avait oublié ? » Elle n’en était pas à l’abri. Sauf que là non, elle ne se demandait pas ça. Elle avait fuie, sans savoir elle-même pourquoi au début. Elle était juste effrayée, sans arriver à l’expliquer. Elle avait ressentis le besoin de respirer qui devenait urgent et elle s’était en allée dans se couloir à une allure vive. Elle ne croyait pas à cette réalité là, elle devait être bien trop belle pour qu’elle se dise que c’est vrai. Et c’est appuyé à cette rambarde qu’elle souffrait encore, et inutilement cette fois. Si seulement, elle avait pu vraiment voir qu’il était vraiment en face d’elle… Sauf que lorsqu’il arriva de nouveau, cette fois oui. Elle le regarda. Elle ne savait plus bouger encore une fois, c’était comme si ces jambes s’étaient engourdies en se contentant de la porter pour ne pas qu’elle tombe. Et elle voyait bien, qu’il l’observait tout comme elle le faisait. Sauf que lui… Au moins il savait qu’elle n’était pas un mirage. Et elle commençait à comprendre peu à peu que… Peut être bien, qu’elle s’était en allée à une vitesse ahurissante pour rien… Il fallut qu’elle entendre sa voix, pour se sentir frissonner et que sa peau reprenne un peu de chaleur. Seulement pour qu’elle réponde, c’était encore une toute autre histoire ça… Elle n’aurait pas su ouvrir la bouche.

A la place, elle gardait ses yeux dans les siens. Ses yeux qui brillaient tellement, sous tellement d’émotions que lui seul arrivait à lui procurer. Il y avait dedans l’incompréhension toujours oui, mais avant tout ce sentiment. Celui qui ne s’était jamais perdu, qui était toujours resté là. Et ceux, uniquement pour lui. Sauf que lorsqu’il se rapprocha… Elle cru encore que c’était ses rêves, jusqu’à qu’elle ne sente ses bras autour d’elle. Se fut là, que quelque chose se déclencha chez la belle blonde. La réalité, la vrai. Elle sentit son corps contre le siens, sa chaleur et sa protection. Tout ça à la fois, jusqu’à qu’elle en perde la tête et que ses iris bleues luisent… De ces larmes retenues. C’était vrai, elle venait de s’en rendre compte. Et il lui fallut pourtant le temps de bouger, de faire quoi que ce soit alors que lorsqu’il parla une seconde fois… Elle glissa ses bras le long de son dos faiblement, serrant pourtant ses doigts sur son haut fortement alors qu’elle s’appuyait contre son buste. Elle en avait besoin, tout comme lui avait pu avoir besoin de sentir son odeur douce, et à la fois épicée. Le même parfum que lorsqu’elle avait quatorze ans, mais pas la même rencontre… Sa voix retenti enfin, peut-être de façon faible mais assez distincte pour qu’il puisse la comprendre. Elle avait pourtant du mal, à aligner deux mots…

« J’ai cru… Mon dieu Gackt… Moi aussi…. »

Elle bougeait ses mains sur ses omoplates, retraçant celles qu’elle avait découvertes ce soir dans les toilettes alors que son souffle était toujours bien déstabilisé. C’était encore trop beau, mais elle voulait sentir sa peau. Celle si douce et laiteuse, comparé à la sienne légèrement halée. Elle glissait jusqu’à son cou, touchant tout doucement alors qu’elle n’en revenait pas. Il était bien là, c’était devenu on ne peut plus clair dans son esprit. Elle était entrain de toucher l’homme de sa vie, et une question bête en un simple mot lui vint à l’esprit. « Pourquoi ? » Cette robe qu’elle avait remise pour faire une sorte de deuil, et c’est ce jour là qu’il était venu la retrouver… Elle sentait enfin un bonheur immense l’envahir, alors qu’elle se déposa contre lui encore un peu plus, en ressentant le besoin encore et encore à présent. Elle enlaça ses doigts sur son épaule, son front se déposant contre une partie de son cou.

« Je… J’ai pensé que je rêvais… Que c’était bien trop beau pour être vrai.. Je n’arrive toujours pas à comprendre tout ça… »

Elle répondait peut-être en retard, mais elle avait tenu à lui dire pourquoi. Elle n’avait pas envie qu’il se dise, qu’elle s’en foutait ou qu’elle avait voulu le fuir volontairement. C’était bien loin d’être le cas, s’il savait. Elle recula un peu, voulant le voir plus en détail comme pour se remémorer ses traits qui étaient devenu absolument parfait. Seulement, il fallut qu’elle fasse une bourde eh oui… Il n’y avait plus de rambarde, mais quatre jolies marches derrière elle. Et en pausant son pied… Il avait fallut qu’elle parte en arrière alors qu’elle poussa un cri impressionnant sous la surprise. Elle avait dévalé tout, se prenant donc le dos contre le mur en face alors qu’elle était sur les fesses… La cheville tordue et sa tête ayant un peu cogné. Le destin avait de drôle de façon de faire les retrouvailles parfois… Elle grimaça après coup, ayant eu plus de peur que de mal… Mais tout de même. Pendant quelques secondes, elle fut complètement sonnée alors que ses doigts s’étaient décalés derrière son crâne faiblement. C’était un jour… Véritablement curieux. Et elle cru un instant qu’en relevant les yeux - avec un peu de mal il faut l'avouer... - , il aurait disparu…
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